
Faire face au changement peut être stressant et même douloureux.
Lorsque le changement se produit, nous ressentons parfois de la confusion, de l’irritation voire même de la peur !… surtout quand ça nous arrive sans crier gare !
Le changement fait partie de la vie
En fait la vie se base elle-même sur une succession de changements : c’est ce que nous faisons presque à notre insu tout le long de notre vie, dans notre corps, nos pensées, …. Mais ce sont des changements admis, car attendus, donc plus faciles à appréhender pour nous.
Les changements ne sont pas toujours à consonance négative d’ailleurs.
Beaucoup sont, bien au contraire, très positifs ; mais on s’attarde rarement dessus car ils ne sont généralement pas vécus en tant qu’évènements traumatiques.
Et pourtant…
Le changement entraine une perte de repères.
Même des changements heureux peuvent être stressants. : prenez l’exemple d’une jeune maman qui vient d’avoir son premier bébé ou d’un cadre qui débute dans sa carrière et qui a peur de ne pas être au niveau, ou tout simplement quelqu’un qui se voit offrir deux belles opportunités et qui stresse car il ne sait pas choisir entre les deux !
Autant le dire tout de suite : il faut apprendre à rapidement devenir doué pour faire face aux changements, positifs ou négatifs, car s’il y a une chose dont on peut être assuré, c’est que le changement arrivera toujours ! c’est la seule certitude absolue dans la vie !
Cela étant, savoir que le changement fait partie de la vie ne rend pas son acceptation et sa gestion plus faciles ou plus naturelles.
Certains changements arrivent de manière tout à fait incontrôlable et brutale, et sans y être invités. D’autres sont minimes et font partie de notre vie quotidienne, et certains sont mêmes des changements que nous choisissons d’opérer nous-mêmes.
Le changement nous apprend à agir différemment, à sortir de notre zone de confort et innover !
On peut identifier au moins 4 catégories principales de changement :
1/ Les changements brutaux et inattendus imposés par la vie:
Ceux auxquels on ne s’attend pas.
Beaucoup d’entre nous ont (ou auront probablement) rencontré des interruptions de ce type.
Peut-être un décès inattendu, une maladie, une perte d’emploi, un incendie, une guerre, une blessure ou une catastrophe naturelle.
Ces changements-interruptions nous sont imposés par la vie avec pratiquement peu ou pas d’avertissement et sont complètement hors de notre contrôle.
Dans ces moments-là, nous sommes obligés de changer !
Ces changements sont totalement subis …
Mais la bonne nouvelle, c’est que la façon de les aborder, elle, n’est PAS hors de notre contrôle
En période de guerre par exemple, de nombreuses familles ont simplement fait leurs valises et sont parties, s’aventurant dans de nouveaux pays et communautés pour vivre avec des parents et des amis à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez eux.
Les gens ont été jetés dans un monde de “changement” qu’ils n’ont pas provoqué ni n’ont la capacité de contrôler, mais souvent, ceux qui ont su amorcer le changement et s’adapter témoignent en disant que les opportunités qui leur ont été offertes à la suite de ces événements bouleversants ne se seraient jamais produites sans cette guerre.
Ils étaient finalement reconnaissants de l’expérience malgré le fait qu’ils s’étaient sentis traumatisés par l’événement !
2. Les changements attendus, espérés ou redoutés depuis longtemps,
A la fois souhaités et redoutés – tels que notre retraite, le décès d’un parent très âgé ou le déménagement vers notre premier appartement tout vide.
Bien que d’impact moindre sur nos vies, fondamentalement, il n’en reste pas moins que ceux-ci vont nous obliger à changer nos habitudes et coutumes, pour s’adapter au nouveau paradigme.
Même le changement de vie positif, comme une retraite bien financée par exemple, peut parfois nous faire perdre le contrôle de notre vie – du moins temporairement – et s’avérer pas aussi facile à gérer que prévu.
Le changement professionnel en fait aussi partie :
Bien que dans certains cas, le changement soit important, il est souvent beaucoup plus facile à embrasser, car la vie d’une personne n’a pas été radicalement modifiée ou bien elle a eu le temps de se préparer au changement et – pour les plus proactifs – s’y adapter.
Dans la plupart des cas, il s’agira de promotion ou de déclassement, de changement de domaine d’activité ou de changement de hiérarchie, voire de réorganisation. Parfois, cela peut aller jusqu’à changer d’entreprise. Mais généralement, la personne rencontre une variété de changements mineurs rendant l’ajustement global un peu plus facile et plus rapide à digérer.
Là aussi, toute la différence réside dans la manière dont nous choisissons de gérer ce changement.
A l’opposé du précédent, celui-ci permet à la personne avertie de se préparer à bien vivre ce changement – voire le provoquer – avec les outils et les accompagnements qui vont bien.
3. Changement de mode de vie, d’habitudes et de comportement
Un changement de style de vie est un changement qui affecte la façon dont les individus naviguent dans leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de décider de déménager pour se mettre au vert, ou de réduire ses plages horaires de travail, voire de décider d’arrêter de fumer ou de manger de manière excessive, pour répondre à un objectif d’hygiène de vie.
Ces types de changements ont un effet d’entraînement et peuvent amener des personnes à réévaluer leur lieu de travail, voire même, peut-être, conduire à un changement de carrière, reconsidérer leurs cercles de relations ou changer tout simplement de philosophie et de style de vie.
Il s’agit de décision consciente d’opérer des changements pour vivre en adéquation avec ses valeurs ou de nouveaux besoins.
Ils peuvent aller de simples modifications d’habitudes à de profondes réorganisations de vie, mais, tout comme la catégorie précédente, ils ne présentent pas – en principe – de caractère traumatique et sont, surtout, totalement voulus et dirigés par leurs acteurs, qui peuvent garder le contrôle total sur le processus de changement et se faire accompagner dans ce sens.
4. Changement transformationnel
Ce type de changement peut aller de l’amélioration des compétences et aptitudes – comme changer consciemment quelque chose que vous faites déjà mais que vous voulez vraiment améliorer : votre swing de golf, votre parole en public, faire un semi-marathon ou danser la salsa.
… jusqu’au changement de vos croyances limitantes, pour délibérément transformer vos propres croyances sur vous-même sur lesquelles vous pensez n’avoir absolument aucun pouvoir et qui vous murmurent à l’oreille “Tu n’es pas assez bon, tu n’y arriveras jamais !” ou “Tu es juste un mauvais danseur” et “Tu dois être mince ou tu ne trouveras jamais de compagnon ».
Ces croyances sont vos insécurités. Ce sont des pensées très démotivantes qui vous gardent prisonniers tant que vous ne les reconnaissez pas pour ce qu’elles sont : de simples pensées ; qui vous appartiennent, ou pas d’ailleurs.
Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez les changer et qu’il existe plusieurs outils et techniques d’accompagnement dans ce sens.
Le Processus de changement obeit à des phases
Le changement est toujours une perte de quelque chose, pour aller à une autre, nouvelle.
Il ressemble, en ceci, au deuil et suit, tout comme lui, 5 étapes – non linéaires – allant du déni ou la déprime, à la colère et la tentative de négociation (quand celle-ci est possible), avant de laisser la place à la tristesse, puis à la résignation et l’acceptation de la nouvelle situation.
Le fait d’être conscient de ces phases vous permettra de ne pas vous laisser abattre par les émotions et les réactions violentes qui ne manqueront pas de se présenter, mais de les prévoir et de savoir les reconnaître, pour mieux les dépasser.
Prévoir et accueillir le changement
En entreprise, le changement – surtout lorsqu’il induit des risques – est abordé avec des scénarios « what-if ? » : ce sont des scénarios qui listent de manière proactive l’ensemble des risques identifiés, avec la réponse à apporter en cas de réalisation du risque, afin d’en minimiser, voire éliminer l’impact sur les affaires.
Sur le plan personnel, cela reviendrait à essayer d’imaginer – tout au moins pour ceux que cela rassurerait – les scénarios de changement prévisibles et de planifier de manière proactive le plan d’action que vous mettriez en face, pour mieux négocier le changement qui se présente (n’est-ce d’ailleurs pas ce que l’on fait avec les contrats d’assurances, par exemple ?).
Au-delà du sentiment de tranquillité que cela procurerait, cela donnerait plus d’assurance pour faire face au changement de manière positive et rendre plus gracieux le passage d’une situation de votre vie à une autre.
Au-delà de ces arrangements « pragmatiques », il y a la posture et l’attitude mentale positive qui vous permettent de rester serein, même devant l’inconnu, et d’être calme et à l’aise devant le changement, que vous l’ayez prévu ou non.
Plusieurs techniques de développement personnel et d’accompagnement peuvent y aider.
Les opportunités du changement
Il est important de garder à l’esprit que les crises des changements ne sont pas forcément négatives car c’est à l’épreuve des crises qu’émergent les nouvelles perspectives et que s’ouvrent des voies d’avenir.
Là encore, de nombreux changements de vie valent la peine d’être célébrés !
Saisir ces opportunités, c’est s’engager dans une démarche de changement et d’évolution.
C’est accepter de voir et faire les choses différemment que par le passé et innover dans sa manière d’agir et de réagir face aux surprises de la vie, exploitant les opportunités qu’elles nous proposent et transformant les défis en challenges à gagner pour grandir.
Ne serait-ce pas un plaisir d’embrasser réellement le changement, et même de l’aimer ?
Les outils du changement
Qu’ils soient choisis ou subis, les changements sont souvent synonymes d’opportunités et d’inépuisables sources d’inspiration.
Cependant, ce n’est qu’avec un mental serein de gagnant que vous pourrez traverser les épreuves et aller au bout de vos projets.
Votre réussite dépend à 20 % des stratégies et à 80 % de votre psychologie.
Il faudra donc :
– Apprendre à connaître ses forces et ses faiblesses et comment les gérer
– Se forger un mental de gagnant et cultiver un état d’esprit positif,
– Se définir des objectifs clairs et précis, pour garder le fil de sa trajectoire
– Entretenir votre motivation
– Savoir avoir confiance en vous et en votre avenir,
– Apprendre à avoir une grande estime de vous.
– Sans oublier, que vous devez progresser, apprendre et vous formez.
Comment aborder ces périodes de transition en gardant sa sérénité ?
Il existe plusieurs techniques simples, faciles et rapides à mettre en œuvre, pour peu qu’on y soit formés ou accompagnés, telles que :
– L’hypnose, pour dépasser sa résistance au changement
– La relaxation et la pleine conscience, pour se distancier des pensées toxiques qui nous bloquent
– La sophrologie, pour développer sa sérénité et son mieux-être,
– La pensée positive, pour modifier notre perception et modifier son propre regard sur soi, pour plus de bienveillance
– Le lâcher prise, pour l’acceptation et l’adaptation aux changements
– La méditation, pour mieux focaliser son attention sur le présent, plutôt que de se laisser envahir par des angoisses d’un futur hypothétique
